3°1 Au CRAC "A vous d'exposer! "

Les 3°1 ont participé à une exposition collective de travaux d'élèves en regard de l'exposition Gianni Pettena "Anarchitecture" au Centre Régional d'Art Contemporain d'Occitanie à Sète.

Ils avaient pour travail d'envisager un projet IN SITU pour la façade du centre d'art, et ont réalisé des maquettes en classe.

Six élèves ambassadeurs sont allés visiter l'exposition pour représenter le collège et leur classe. Merci à Calade, centre socio-culturel de Sommières pour le prêt du minibus!!!

ENGLOUTISSEMENT

Projet de Julia, Amélie & Mathis

Maquette en carton plume, plastique d’emballage et rhodoïd, coton, structure en fil de fer, peinture acrylique

Nous avons réalisé collectivement ce projet d’installation éphémère montrant le CRAC

englouti par une grande vague.

Nous avons souhaité aborder le problème du réchauffement climatique et ses incidences sur notre écosystème, en particulier la montée des eaux. La ville de Sète, son port, ses plages et le lido risquent d’être durement impactés. Notre travail a pour objectif d’alerter les citoyens, en leur faisant prendre conscience du problème par une oeuvre visuellement saisissante et apocalyptique.

Le choix d’une structure légère et transparente fait référence à l’eau et l’écume. Elle partirait de l’arrière du toit, se déploierait sur toute sa surface et déborderait, comme suspendue dans le temps. Un éclairage à l’intérieur jouant sur les transparences est prévu pour une vision nocturne, afin d’attirer le public en théâtralisant l’espace.

C’est un thème assez sombre, mais l’ensemble dégage une certaine poésie, entre rêve et cauchemar.

BOUTS

Lorick, Gianni & Titouan

Maquette en carton plume, ficelle, bout, filet de fruit, pierres

Nous avons voulu dans ce travail faire allusion au port de Sète et ses activités.

Les ficelles employées représentent les bouts d’amarrage des bateaux de pêche, de plaisance, de tourisme, ou encore les cargos et les porte-containers. Les ficelles fines soulignent l’architecture géométrique du musée, de façon très organisée. Le gros bout est installé plus librement, créant des courbes et des liens entre les différents éléments architecturaux. Les cailloux font penser au brise-lame. Le filet fait référence à la pêche et crée un jeu d’ombres portées sur l’architecture.

Le fait que ce bout soit hors-échelle crée un effet de surprise qui attirera le public. Les spectateurs pourront s’y asseoir, passer entre et en-dessous, se promener, se mettre à l’ombre et ainsi passer du temps et s’approprier le lieu.

Le musée apparaît un peu comme un bateau prêt à lâcher les amarres.

COMME UN REFLET

Léonie, Carla, Emma & Luna

Maquette en carton plume, miroirs brisés, colle à chaud

Notre intention est de mettre en valeur l’architecture du CRAC par un jeu de reflets afin d’y attirer les visiteurs, et plus particulièrement un public jeune. Le musée a été conçu en béton avec des volumes apparemment simples comportant essentiellement des arêtes et des angles droits. Les différentes facettes des miroirs sont disposées afin de transformer cette architecture en « cassant » sa structure. Il s’agit d’une œuvre en expansion qui amène des lignes obliques et des courbes qui relient la façade et le sol du parvis, comme des ponts.

Ce travail réfléchit d’une part des détails d’éléments architecturaux du musée, fractionnant l’espace un peu à la manière d’une peinture cubiste et en donne une vision nouvelle. Les points de vue se démultiplient lors des déambulations des spectateurs. La ville de Sète sera également réfléchie grâce aux diverses orientations des miroirs, et se retrouvera comme intégrée au musée.

Enfin, les spectateurs y verront leur propre image, en interaction avec des fragments de musée, de ciel, de ville. Nous nous adressons un public jeune, qui est habitué à la pratique du selfie et en fera sûrement en jouant avec les différents cadrages. Ce sera une expérience un peu différente pour eux, qui peut-être les amènera à repenser leur rapport au musée.

LA TIELLE

Gais, Florent, Noham & Hugo

Maquette en carton-plume, pâte à bois, gouache

On a voulu parler des traditions sétoises, et on avait faim quand on a commencé le projet. Nous avons donc pensé à la tielle, qui est une spécialité culinaire de la ville, garnie de poulpe et autres fruits de mer. C’était un peu de la provocation.

On n’avait pas envie de faire une œuvre sérieuse mais plutôt drôle, qui pourrait s’adresser à tout le monde, même les gens comme nous qui ne s’intéressent pas à l’art contemporain. La tielle ressort par rapport à l’architecture et sa présence est inattendue, par rapport à l’idée que l’on se fait d’un musée.

PERLES

Mélina & Noé

Maquette en carton plume, fausses perles et colliers de perles, colle à chaud

Nous n’avions pas d’idée à part le thème de l’eau et d’autres élèves avaient déjà pris ce thème. Nous avons pensé à quelque chose de précieux, comme l’idée que l’on se fait souvent de l’art.

L’idée de la perle semblait pertinente, en raison des perles que l’on trouve dans certaines huitres, et cela faisait le lien avec la culture ostréicole du bassin de Thau. Les perles se forment quand un corps étranger comme un grain de sable rentrent dans le coquillage, qui va se protéger, se défendre et va former une couche, une sorte de peau, petit à petit. Les coulures de colle à chaud fond penser à la texture de l’huitre et son eau.

Le musée est ainsi paré de luxe, de façon à symboliser à la fois et sa fonction culturelle (un écrin qui protège) et l’environnement sétois.

Il a fallu réfléchir à comment installer les perles. Certaines soulignent l’architecture du musée, les limites des toits. D’autres sont suspendues verticalement pour que les spectateurs passent au travers. Ils sont ainsi « dans » l’œuvre. Les ouvertures ont été encadrées pour faire référence aux anciennes présentations de peintures dans des galeries ou lieu moins contemporains.

Une explosion de couleurs pour une attirance assurée !

Sara,Luciana,Justine & Shannah

Maquette en carton plume, papiers d’emballages de bonbons, boite en plastique

Nous avons choisi d’aborder plusieurs thèmes à partir d’emballages de sucreries :

• Le côté plaisir pour attirer du monde, dans une ville très touristique. Les sachets de bonbons diffuseront des odeurs liées à leurs couleurs

• L’aspect positif du recyclage : nous utilisons des objets destinés au rebut pour faire de l’art.

• La pollution dans un faux aquarium rempli de déchets au lieu de poissons.

Les bonbons de taille géante et dans des couleurs artificielles et brillantes attireront l’œil de loin. Ils diffuseront des odeurs liées à leurs couleurs, pour jouer sur tous les sens des spectateurs. Ils font référence à la société de consommation qui s’amplifie encore. En se rapprochant, les spectateurs verront l’aquarium, et des déchets au lieu d’espèces vivantes. La mer méditerranée voit sa faune et sa flore aquatiques disparaître, cela peut faire réfléchir les gens.

Enfin, l’architecture du musée semble disparaître sous ces emballages, comme si la consommation était plus importante que la culture.

Changement climatique

Toscane, Zoé & Elisa

Maquette en carton plume, planète en papier mâché, jouets, plastique divers, gouache, sable et terre

Au départ, la première idée qui nous est venue par rapport à Sète était la plage, la mer.

Puis nous avons réfléchi un peu plus à un message que pourrait faire passer notre travail, et nous avons finalement travaillé sur le thème du changement climatique. La planète terre sur le toit resitue Sète à un niveau mondial, comme le problème de la crise climatique. Nous avons récupéré des cactus en plastique (beaucoup de jouets sont en plastiques) pour parler de désertification. On a également mis du plastique sur le toit et des déchets dans la mer (notre planète est envahie par le plastique). La mer serait réalisée dans une peinture écologique, facilement nettoyable, car il s’agit d’un œuvre éphémère. Nous avons mélangé de la terre et du sable, et recouvert de sable les cactus ainsi qu’un coquillage, un peu comme s’il s’agissait de pièces archéologiques.

L’île singulière

Léandre, Louis & Clément

Maquette en carton-plume, objets fabriqués et de récupération

Nous avons choisi le thème de l’eau qui nous a semblé évident parce que Sète est une presqu’île avec un port et des plages.

Les idées sont venues petit à petit :

• Clément a récupéré des figurines d’animaux marins, une carte dépliable avec un ancien vaisseau, que nous avons un peu transformé pour lui donner un côté ancien

• Louis a fabriqué une pieuvre avec une balle de tennis

• Nous avons voulu montrer la présence de l’eau et des chutes d’eau, un peu comme un déluge

• Enfin, nous avons pensé à une carte au trésor pour le sol, qui peut créer un itinéraire à suivre pour le spectateur : le carte qui mène au trésor, qui serait dans le musée.

C’est un travail sur l’enfance, les aventures imaginaires et l’idée du voyage, qui peut être à la fois rêvé et réel pour le public qui pourra se déplacer sur la carte et ainsi entrer dans le musée.